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Les frères CABOT dans la grande guerre
25 novembre 2012

La dame de Calais...

 

CABOT Albertine ROUET photo

 

Aujourd’hui nous allons parler d’Albertine ROUET, née en 1872 au hameau de Humesnil, Saint-Victor-l’Abbaye.

 Elle était la 9e d’une famille de 15 enfants (voir arbre généalogique). Ses parents étaient cultivateurs.

 On m’a dit que la famille vivait pauvrement. Dans sa jeunesse, Albertine se rendait à Paris chez sa tante, Apolline BERTAUX, dont le mari était négociant en grains. Nous reviendrons sur la vie des BERTAUX.

 Albertine s’est mariée à 19 ans avec Albert CABOT. Les époux avaient signé un contrat de mariage chez Me Dumouchel à Auffay.

 Albert avait « apporté » habits, mobiliers, bestiaux, récoltes, soit 2 fermes, l’une à Fresnay-le-long, l’autre à Saint-Victor-l’abbaye, de 48 ha et 46 ha, 9 chevaux et 5 poulains, 6 vaches et 6 veaux, 290 moutons, basse-cour, voiture, charriots, charrues, herses, rouleaux, fûts à cidre, blé, avoine, trèfle, semences de seigle…

 Albertine avait apporté des objets divers, commode, trousseau et dot de sa tante MAINOT Marie née Auvray, veuve de Pierre MAINOT, décédé à 42 ans.

 Le couple vivait à la ferme de CALAIS (plaine de CALAIS), un corps de ferme éloigné du centre du village (voir photos)

 Ils ont eu 12 enfants (voir arbre généalogique).

 Nous avons appris qu’Albertine avait cessé le travail à la ferme vers l’âge de 40 ans.

La famille disposait de plusieurs salariés : charretier, couturière, berger, cuisinière, une personne s’occupant du cheval d’Albert.

 Albert est décédé en 1934. La ferme a été reprise par son fils Jules. Albertine a déménagé et occupé une maison dans le centre bourg (voir photos).

 Pendant la guerre 39-45, Albertine a participé à sa façon à un réseau de résistance appelé « Léopard » (voir le lien vers le blog de son petit-fils, Emile VITTECOQ : Souvenirs). Elle cachait dans sa maison des parachutistes alliés : américains, australiens… Un trou avait été creusé dans le mur d’un de ses bâtiments qui attenait au presbytère du village. L’abbé Petit, résistant, lui confiait les parachutistes, le temps qu’ils soient ensuite acheminés clandestinement vers l’Angleterre. Merci à Emile pour toutes ces informations.

 Pour les 100 ans d’Albertine, une cérémonie avait été organisée en mai 1972 à Neufchâtel en Bray (voir l’invitation). Selon certains, Albertine, bien que mal-voyante, a souhaité y assister, mais elle est tombée et s’est fracturée le col du fémur ce jour-là ! Une bonne partie de la famille est venue lui souhaiter son anniversaire.

 Toutes ces informations m’ont été transmises par Gérard CABOT (branche Raymond), André CABOT (branche André), Marguerite VITTECOQ (branche Marie) et Roland CABOT (branche Jules). Merci à Monique CABOT (branche Raymond) pour nous avoir confié l'invitation aux 100 ans. Si vous en savez plus sur Albertine, n’hésitez pas à m’écrire, vos apports seront les bienvenus !

 A bientôt !

Marie-Hélène Cabot

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